L’importance de la préparation physique

Voici un texte sur l’importance de la préparation physique écrit par Gabriel Sylla! Merci Gabriel pour ton partage.

 

« Le combattant d’aujourd’hui ne peut plus se baser uniquement sur son talent, sa préparation tactique et technique pour performer. Il a aussi besoin d’un bon programme de préparation physique pour être compétitif!

Dans le but de rendre le karaté plus spectaculaire aux yeux du comité olympique, la fédération mondiale de karaté a changé les règlements en maximisant le nombre de points alloués aux techniques de jambes et aux balayages ainsi qu’en augmentant la durée des combats! Il est évident qu’il faut s’adapter aux exigences physiques que tout cela implique!

Les programmes de préparation physique doivent contenir des concepts haut de gamme basés sur les théories physiologiques reconnues pour sports explosifs. Les outils d’évaluation et de suivi des performances sont les garanties de l’individualisation des séances d’entraînement et du suivi optimal de l’athlète. L’analyse et décryptage de la spécialité sportive, en terme de biomécanique, filières énergétiques utilisées, groupes musculaires sollicités doivent être assurés.

Un programme de musculation spécifique, un travail de gainage et la pliométrie sont nécessaires car les karatékas à l’échelle nationale et internationale sont forts dans les corps à corps, très rapides et explosifs!

L’analyse du calendrier sportif, ainsi que l’émergence des priorités ; les tests et évaluations individuelles biométriques, musculaires et cardiovasculaires doivent être assurés pour évaluer la progression de l’athlète à l’approche des compétitions pour l’aider à être à son maximum de forme au moment désiré.

Un programme alimentaire adapté au plan d’entraînement de l’athlète doit être assuré et est d’une importance capitale! L’éthique et la prévention du dopage sont une responsabilité autant de l’athlète que des entraîneurs. Et finalement, la détection du surentraînement est primordiale, car trop vouloir en faire peut nuire plus qu’aider. »